1-Circonstance de cette approche
2-Contexte de cette expérience.
3- Notes diverses, remarques et ressentis.
1- Circonstances de cette approche.
C’est suite au calamiteux stage de juillet 2008 au Fousseret (voir notes sur ce meme site, dans cette meme rubrique) ) , sous la direction de Sensei Tokitsu, mon maitre depuis 1986, qu’il m’est venu l’envie, pour ne pas dire le besoin irrépressible d’aller voir ailleurs : il me semble que j’avais à l’époque, un « trop plein « de Tokitsu- ryu , après près de 160 stages suivis depuis 1986, dont au moins un par été, d’une semaine complète .
La pédagogie pour le moins expéditive, le peu d’accompagnement prodigué par ce pourtant grand expert ne convenait en fait plus à la durée et à l’intensité de ma foi, de mon engagement , de mon dévouement , à ses cotés.
Ma démarche était sous tendue non seulement par ces constantes et récurrentes difficultés pédagogiques, donc par voie de conséquence, relationnelles avec celui que j’avais élu maitre à vie, , mais aussi par la nature, selon la subjectivité de ma perception, résolument chorégraphiques et mal définies de ses nouvelles orientations techniques liées au « Jisen (danse de l’énergie). De plus, les personnes qui le suppléent et l’assistent dorénavant pour le cours ou les corrections posturales ou séquentielles ne me semblaient avoir ni le niveau technique requis, ni l’expérience pédagogique et humaine suffisante pour le faire.
Ne me sentant enfin ni conseillé, (ni meme accompagné ), pour combler le probable déficit technique accumulé, j’ai donc ressenti la nécessité de trouver par ailleurs de nouvelles pistes d’inspiration, des travaux que je serai heureux de pratiquer, selon la recherche de bien être que lui-même préconise . Ma démarche consistait aussi à trouver, soit à titre de remplacement, soit à celui de complément, de nouveaux guides davantage concernés par la progression de leurs élèves
Ayant toujours été attiré par la pratique de Su Dong Chen, fondateur de l’école de synthèse « Essence of change », je me suis tout naturellement enquis de savoir qui transmettait sa méthode sur la région : Ayant appris qu’il s’agissait de Nicolas Ivanovitch, je me suis senti en pays de connaissance et ai décidé de franchir un premier pas en le contactant, en m’inscrivant à un de ses ateliers, à Bourg les valence, dans la Drôme.
J’avais, par le passé, en effet rencontré Nicolas à l’automne 1973, ou nous étions tous deux de jeunes élèves de Gérard Javon à Valence, au sein de l’école Shotokai, tout du moins d’une de ses nombreuses branches dissidentes, les arts martiaux semblant être le nid de trop nombreuses séditions, dissensions, ruptures, castes et autres chapelles ou minarets variés.
Nous étions tout deux de jeunes tètes brulées à l’époque, la pratique des arts martiaux n’ayant, pour l’un comme pour l’autre, que seul objectif de pouvoir régler, en dehors du dojo, nos comptes et conflits respectifs d’une manière fracassante et radicale ; les exercices par deux , lors des kumite pourtant conventionnels que recèle l’école Shotokai prenaient alors parfois des proportions pour le moins brutales voire violentes,, quand elle ne frôlaient pas le règlement de compte ; Nicolas est devenu plus tard , un des bras droit, un des gardiens inconditionnels du temple de Gérard Javon , notre professeur, lorsque celui atteint sa phase mystique critique , se déguisant en gourou fondateur, en barbu mystico théâtral, triste , potentat d’opérette de banlieue provinciale ; il fini par le quitter, crois je pour les mêmes raisons que moi, ce que je développerai en un autre occasion. Puis, la vie nous fait suivre à chacun nos voies respectives ; lui a rencontré Su dong Chen, avec qui il bien au moins autant que moi collaboré que je n’ai pu le faire avec Kenji Tokitsu. Il me semble toutefois que sa collaboration s’est avérée plus fructueuse que la mienne , dans la mesure ou Nicolas dit et répète que la gentillesse et la disponibilité pédagogique de Su n’avait pas d’égale ; il semble ainsi que le niveau technique et pugilistique qu’il a su atteindre à ce contact soit supérieur au mien, et ce par le biais de travaux et d’exercices dont le principe ne réside pas dans l’excellence ou la supériorité d’un style par rapport à un autre, mais plutôt par le choix de certains exercices, leur fréquence, durée, et intensité , selon une recherche d’économie du corps humain.
2-Contexte de cette expérience .
Je n’ai pas beaucoup eu d’occasions de suivre les cours de Nicolas, et ce pour plusieurs raisons qui seront progressivement exposées dans ce compte rendu.
J’ai en fait suivi deux ateliers collectifs de quatre heures, et deux cours particuliers de deux heures .Le contexte de cette expérience fut à la fois enrichissant et dérangeant.
Enrichissant et agréable tout d’abord de par le lieu ou professe Nicolas, un vaste entrepôt d’usine aménagée en salle d’arts martiaux, lui appartenant, sans contrainte de vicinitude, ou sans nuisances sonores ; l’accueil qui me fut réservé par la quarantaine de participants manifestement tous des habitués, fut agréable et chaleureux, simple et cordial, ce qui change des principes de mon ex- école ou le nouveaux sont radicalement superbement ignorés et délaissés dans leur crasse ignorance. Nicolas en tant qu’enseignant est très accessible ;
il s’occupe de tout le monde, avec simplicité et intérêt ; il sait déléguer au bon moment, le bon ancien vers la personne en difficulté, peut et sait opportunément justifier tout ce qu’il donne comme consigne, tient un discours simple et accessible, sans jamais se départir de la dose d’humour et de bonhommie qui le caractérise ; il a donc énormément évolué ; il donne envie qu’on l’écoute et que l’on expérimente son discours ; ses démonstrations, avec des assistants de bon niveaux, sont d’ailleurs à la fois simples, évidentes, et brillantes..
Lors du premier atelier, il m’a été donné de très agréablement travailler les pousses mains (Tui shou) , d’en assimiler des variantes multidirectionnelles, selon une légèreté visant davantage à déstabiliser le partenaire, plutôt qu’à l’écraser, d’apprendre à les enchainer, selon un exercice très enrichissant qui permet de tester la rectilignité spinale , et donc l’équilibre du partenaire ; lors de quatre heures d’entrainements il est donné de croiser les bras avec de nombreux partenaires variés, enseignants, adeptes ou simples débutants, qui tous réagissent avec simplicité et attention sur les différences qui caractérisent nos écoles. Lors du second atelier, à Rillieux, près de Lyon, , ou j’ai eu l’occasion de participer avec un de mes jeunes protégé, Olivier Debiais, il m’a été donné de travailler sur le thème de six des douze animaux du Hsing Yi ; j’avoue être incapable aujourd’hui, près d’un an après, de me remémorer ces formes, comme je le suis des caractère chinois vus en cours, sitôt oublié la porte passée ; mais j’en ai retenu qu’il ne s’agissait pas de les reproduire pour le plaisir de la forme et du par cœur, maus que selon ce que je serais susceptible d’en faire , lors d’une confrontation ; Nicolas pense d’ailleurs, à juste titre, que l’accumulation cognitive de forme et de katas, ne peut que mener l’adepte vers un conditionnement de son mental, propre à éradiquer toue forme de créativité et d’adaptation lors delà réalité d’une confrontation digne de ce nom.
Les deux séances en cours particuliers à Bourg les valence, furent plus difficile ; Nicolas ayant saisi mon intention de m’investir, et de la, de la faire intervenir pour des stages à thème dans mon dojo, aborde sa transmission en commençant par le commencement : me faire visiter son bureau ; il s’agit manifestement d’un véritable professionnel des arts martiaux, qui ne se contente pas de naviguer à vue dans la certitude de sa méthode, comme je l’ai toujours fait : sa bibliothèque et sa pinacothèque sont absolument impressionnantes ; richissimes d’information de tout types, ses lectures ne se bornant pas au simple domaine technique des arts martiaux, mais touchant t aussi et surtout les études philosophiques sur l’homme , le comportement, la statique, sur le geste et la motricité, l’énergétique et la santé, ; il m’exhibe un petit livre écrit en mandarin, ( chinois officiel) , publié en extrême orient, écrit par Su Dong Chen, , à propos duquel il m’explique, non sans une touche certaine de diplomatie que ce livre a été largement plagié… en France….il ajoute à son propos quelques anecdotes que je ne n’écrirai pas : il tente , légitimement de me convaincre que «Essence of change « est une méthode plus simple et plus naturelle que tout ce qu’il m’a été donné de vivre et d’expérimenter auparavant. Il m’explique de quelle manière il ; fonctionne, et ce sur quoi il se base.
3- Notes diverses et ressenti.
Historique bref.
Selon lui, à l’origine de tous les arts martiaux, (chinois), il ya vait le Hsing Yi (ou Xing yi chuan) ..C’est de cette matrice que sont ensuite nés Pakua, les diverses écoles de tai chi, qui ont commencé par le Chen, et le Yi chuan, le Bai ji et le Pi chuan ne constituant, selon lui, que des pratiques externes. Les manières de se déplacer dans celles de ces disciplines qu’il pratique, soit le Hsin yi, le Pakua et un forme de tai-chi dont j’ai omis delui demander le nom, relèvent toutes trois du même principe,
Principe de base du corps énergétique .
Il considère que le corps humain est composé de trois parties essentielles, soit les membres supérieurs, le tronc et enfin, les membres inférieurs ; Chacune de ces trois parties est elle-même subdivisée en trois autres parties, soit pour les bras la zone scapulaire, , les coudes et les poignets, pour la zone du tronc, la charnière lombo sacrée, la charnière lombo dorsale, et celle dorso lombaire, enfin pour les membres inférieures, la zone pelvienne, les genoux et les chevilles. La tète elle-même peut être divisée en trois parties, avec la charnière cervicalo- atlasienne, l’occiput, et le sommet du crane. Ce schéma corporel ressemble fort au schéma ayurvédique des chakras du yoga, et à celui édifié par le Docteur yayama.
Dans l’école à laquelle il appartient, le principe de l’énergétique interne implicite est basé sur la capacité de l’adepte à articuler tous ces segments entre eux, à les relier selon une dynamique d’unification de leur force respectives, et ce sur les trois plans de l’espace, selon des spirales frontales, sagittales et transversales, qui relient potentiellement, selon le déplacement ou le geste effectué , ceux des segments qui peuvent être concernés ; un des grands principe est de conserver une rectilignité de corps , afin de créer et d’assurer un alignement naturel , par exemple épaules- hanche-genoux –chevilles.
Un des exercice de base consiste d’ailleurs , après la sécurisation du ressenti lié à la rectilignité spinale, à marcher, à se déplacer en gardant son axe droit, d’une manière très naturelle, en posant le talon, puis la plante du pied, puis la balle de pied, puis les orteils, le tout en maintenant un liaison sensible avec l’autre pied, afin de générer une synergie générale propre à solliciter l’ensemble des autres charnières du corps. Ayant eu l’occasion de visionner des Dvd de son maitre Su dong Chen, il m’a été donné de vérifier cette impressionnâtes rectilignité qui peut faire d’ailleurs penser qu’il est cambré, ce qui n’est bien évidement pas le cas. Cette rectilignité semble être la source de la mobilité élastique de sa colonne, potentiellement expansive et explosive sur les trois plans de l’espace, que cela soit sur une poussée, une percussion, une tirée, un écrasement ou une levée.
La culture de l’interne
La culture de l’interne ne s’effectue pas , selon Nicolas, selon un entrainement basé sur de longues séances de postures immobiles, dans la mesure ou il estime que ce type de pratique va à l’encontre du principe de la disponibilité , de mobilité en vue du déplacement, base de l’efficacité ….Veux il dire par là que le fait de pratiquer Zhang zhuan, sur un ou deux appuis pendant de longues minutes, voire de longues heures, comme nous l’a appris Kenji Tokitsu, ou comme le fait Wang Shang Wen , contribue à un rigidification du corps ? pense t’il que l’immobilité, meme si on sait qu’elle peut receler un riche mobilité interne, nous coupe de notre propension naturelle vers le mouvement ? Je ne suis pas parvenu à le lui faire dire, mais ne suis pas loin de penser qu’il adopté ce profil de pensée. Nicolas préconise plutôt un entrainement basé sur les principes suivants :
-Une constante rectilignité du rachis vertébral, donnant l’impression quand on le voit se mouvoir, lui ou Su dong Chen, qu’ils cherchent à tutoyer le ciel avec leur point extrême bai hui (porte du ciel, sommet extrême du crane)
-Une permanente capacité d’ouverture des trois chakras du tronc, et de la tète.
– Le tout doit être supporté par un bas de corps solide et disponible, des jambes fortes mais légères et surtout mobiles, , autorisant et favorisant des déplacements aussi naturels qu’agréables, mus par de pieds attaquant toujours le sol delà meme façon.
Estimes t-il alors que les postures immobiles entravent en quelque sorte la disponibilité des membres inférieurs, en transformant en muscles courts ceux qui sont sensés être longs, pour la mobilité ?
L’efficacité, l’efficience réside selon lui dans la capacité de l’adepte à se déplacer de la même manière qu’il marche, ce qui n’est pas sans me rappeler les propos d’un des mes élèves parmi les plus compétents, maintenant responsable du dojo des Charpentes à Lyon, Michel Della Torre, qui, venu tard aux arts martiaux, a toujours puisé son efficacité avant toute chose dans sa capacité à se déplacer, de la même façon qu’il avait appris à courir, à poser le pied au bon endroit, au bon moment, me disait- il, ce qui lui a réussi , puisqu’il est devenu ainsi champion du Rhône de course à pied. La maitrise de la simple marche, englobant les principes de base ci dessus énoncés, comporte ainsi une perspective d’accès intéressant à l’auto défense, mais selon une conception du combat qui diffère de celle de l’école dans laquelle j’ai passé trop de temps.
Une conception du combat différente
Selon Nicolas, l’efficacité d’un combattant ne se situe en aucun cas dans sa capacité à accumuler des connaissances techniques, à retenir et apprendre de nouveaux katas ou meme taos, leurs applications, les divers bunkais ; il estime meme que l’esprit subit, à force d’assimiler ce « par cœur standard situationnel sur mesure « , une forme de programmation rigide préjudiciable au jaillissement de spontanéité lors d’une confrontation ou notre intégrité physique, voire notre vie se trouve menacée ; peu désireux de se montrer critique et sectaire envers ma méthode ou celles que nous avons pratiqué ensemble, il étend son raisonnement à sa propre pratique, affirmant qu’il lui parait illusoire de vouloir appliquer à la lettre celles des techniques des douze animaux du Hsing yi ; il va jusqu’à dire que l’application à la lettre de n’importe laquelle d’entre elles, ne pourrait en aucun cas réussir, si on a dans l’idée de vouloir l’appliquer, de prévoir del’appliquer, ce qui constitue un frein pour la créativité, indispensable selon de situations variées qui n’ont , elle rien de standard ; ces techniques de Hsing Yi ou les séquences de kata ne prévalent que lorsqu’elles sont adaptées selon notre propre sensibilité, et selon les circonstances dans laquelle se présente la situation, lieu, personne, distance, rythme ou cadence de l’adversaire.
Le kata ou le bunkai , n’ont donc selon lui comme objectif que de former le corps de l’adepte ; un stade supérieur consiste à fluidifier le corps grâce aux techniques énergétiques, la sienne étant basée su le déplacement, et lors de ses déplacement, à une création d’espace dans la distance avec l’adversaire, puis la création de croisement de cette distance, afin autant de faire se peut, utiliser son élan et sa propre force ; le travail ainsi accompli sort des simples travaux percussifs, englobe davantage saisies, clés et renversements, soit un travail d’un grande richesse,.C’est à cet effet que Nicolas explique très clairement et très franchement qu’il n’est plus intéressé par les exercices ou les jeux de combat libre avec protections, casques et gants ; il estime en effet , qu’une fois parvenu à la cinquantaine, il devient difficile pour tous, meme pour un adopte aguerri physiquement et supérieur techniquement, de résister longtemps efficacement à un adversaire plus jeune ; le problème n’en est que plus aigu le lendemain ou les jours suivants, lorsqu’il s’agit de récupérer !!
La forme de combat qu’il préconise consiste donc davantage à se prévaloir , à si possible ne pas prendre de coup ; elle doit durer beaucoup moins longtemps, se base sur un situation qui ne démarre pas forcément face à face, et qui se rapproche davantage des objectifs et des situations de la self défense, mais avec un registre technico énergétique de plus haute volée Elle me semble en tout cas plus appropriée aux situations conflictuelles brèves de rue, ou le un contre un interminable ne peut se justifier ni même se concevoir, même si celui demeure un excellent exercice d’endurance , d’attention, de déploiement technique…il n’en reste pas moins qu’un exercice ; de plus, Nicolas explique, comme je l’ai entendu dire à de nombreuses personnes que le port du casque confère à la longue, une sécurité, éloignant l’adepte du danger potentiel réel, puisqu’un coup reçu n’étant guère préjudiciable ,l’instinct de survie n’est pas aussi aigu qu’il le serait en cas de volonté de frappe réelle , ou de coup véritablement porté là ou cela fait mal .
Cette réflexion ne diffère d’ailleurs pas des dernières conversations qu’il m’a été possible d’avoir, à la sauvette avec Kenji Tokitsu lors du stage de l’été 2009 au Fousseret , et aux propres conclusions auxquelles je suis moi-même, modestement parvenu, après quinze années de pratique intense de casques et gants, impressions confortées par mon récent contact en Chine, lors de l’été 2009, los de ma rencontre avec Wang Shang Wen…
Nicolas préconise comme exercice de base :
-Un travail de posture , léger, détendu, mais régulier, mais bref ., sans aucun tension ou contraction .
-Une posture naturelle en déplacement, en y ajoutant dans un second stade, le ballotement naturel des bras, dont le rôle mobile et instinctif se prête mieux à une intervention spontanée, qu’ils ne peuvent le faire dans le cas d’un garde rigide
-Insérer petit , tout en gardant cette rectitude spinale, de changements de direction , vers l’intérieur, vers l’extérieur, vers le centre, , n’affectant en rien l’équilibre, et le droiture souple du buste et dela tête. Il me semble à cet effet que c’est dans cette mesure que le rôle des points vitaux situé sur la tête ont un rôle à jouer dans la perception, et donc l’anticipation potentielle d’une intention de l’adversaire..
-L’assimilation de techniques propres au Hsing Yi et au Paqua, sans les appliquer à la lettre,
mais en les transformant , selon notre propre alchimie perceptive, notre sensibilité et notre lecture des situations
Réflexions et suivi.
Après ces deux stages et ces deux cours particuliers, je ne suis pas retourné m’entrainer avec Nicolas ; non pas que ce qu’il pratique et professe ne m’intéresseras : bien au contraire.
Plusieurs facteurs ont en fait pesé dans la balance.
Tout d’abord, ces horaires de stages d’été ne me conviennent absolument pas, les premiers entrainements ayant lieu les matin très tôt à Bourg les valence, avec des quasi demi journées de battement entre les cours ; ensuite, si toutefois le Hsing Yi et le pakua me semblent relever d’un logique incontestable dans laquelle m’investir, puisque nous ne les avons que survolé avec KT, je ne désire par contre pas changer d’enchainement de taïchi, après 25 ans ; la piste de Wang Fu lai me semblent plus rassurante à cette effet.
Enfin, je dois admettre que certains plis posturaux avec le corps en avant son difficiles à éradiquer à soixante ans …manque de désir de remise ne question…peur de revoir à zéro des concepts de base, …flemme de me conformer à une autre façon de faire …gérer et digérer la réflexion dela part de plus jeunes adeptes ? Il ne m’a pas été possible de décrypter précisement les hésitations et les freins qui m’ont investi.
J’ai toutefois comme projet de faire intervenir Nicolas dans mon association, pour le Hsing Yi et le Pakua, ou d’aller travailler seul avec lui.
J’ai du avant de m’y résoudre régler un certain nombre de décision inhérente à des choix, à une rupture et à la mise en place d’une nouvelle orientation..
Devant arrêter ma vie professionnelle d’enseignant d’ici quatre ou cinq ans, et devant transmettre mes élèves à des successeurs, je n’hésiterai toutefois pas à leur recommander de se présenter à cet adepte de haut niveau, dont l’approche pédagogique , le potentiel technique et probablement le vécu, sont à mon humble avis d’excellente facture.
ST Germain au Mont d’Or, jeudi 18 mars 2010
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