1-Participants.
2 -Déroulement du stage.
3-Déroulement thématique.
A- Qi gong.
B – Tai chi chuan.
C- Pakua chuan.
4-Acquis .
5-Réflexions personnelles.
1-Participants et bilan.
Les adhérents d’Atemi ont largement répondu présent par leur participation à ce stage, selon une quarantaine d’inscriptions, Une personne sur deux environ a choisi de participer, à raison en très grande majorité, d’une demi journée par personne, sur les quatre proposées. La participation des enseignants à, par contre été nettement insuffisante, puisque sur les sept enseignants qui auraient en principe eu tout intérêt à suivre l’entièreté de ce type de séminaire, seulement 11 demie journée sur 28 possibles ont été suivies. L’assistance d’une demi journée à l’autre, a considérablement varié, outre trois personnes seulement ayant adhéré à l’entièreté du séminaire
Les inscrits se sont en très grande majorité déclarés enthousiasmés par ce stage, qu’il nous a finalement été possible d’équilibrer financièrement et organisationnellement, malgré , comme chaque fois, quelques désistements discourtois de dernière minute, malgré le cout plus élevé que les fois précédentes des billets d’avion. Il est vrai que le nombre restreint d’italiens a cette fois ci facilité le volet hébergement et transport. L’hébergement donc pu s’effectuer sans sollicitations extérieures, chez le signataire. Les comptes relatifs à ce stage sont à la disposition de nos adhérents.
2- Organisation du stage .
Initialement prévu dans la salle polyvalente, le stage a finalement eu lieu le samedi à l’école primaire de St Germain, puis, le dimanche, nous avons du émigrer dans la salle plancher de la Mjc de Neuville, en raison du vide grenier organisé, le même jour, par la mairie de St Germain autour de l’école.
Lors de chacun des quatre entrainements, il nous a été possible de diviser les stagiaires en deux groupes, l’un plus avancé sous la direction de Paolo, l’autre, moins avancé, mais non moins sérieux et motivé, sous celle de Sergio.
Des programmes thématiques ont ét collégialement concocté entre la direction technique d’Atemi et les deux intervenants, prenant de par et d’autre, els recommandations des uns et des autres.
3- Déroulement du stage
A- Qi- qong.
B- Tai chi chuan
C- Pakua chuan
A-Qi qong .
Lors de ce stage, plusieurs exercices préalables de posture nous ont proposés. Tous recèlent des vertus thérapeutiques, et peuvent, tous autant qu’ils sont, constituer une base pour le travail martial propre aux différents disciplines composites de l’école Cheng Ming….ou d’autres . Leur objectif demeure, dans tous les cas de figure, la recherche de détente, par la construction interne de la sensation de verticalité, puis de globalité, et du contrôle du souffle, garants de l’énergie interne, graal de notre quête.
Paolo nous propose tout d’abord quelques variantes de son cru, de l’exécution de la technique de la grue, et ce sur tous les plans de l’espace, en avançant, ou en tournant les chevilles de manière à solliciter l’alignement de toutes les articulations à la fois, et favoriser ainsi l’acquisition de la globalité.
Il nous fait ensuite travailler la technique de l’aigle et de la tortue, jambes parallèles, mais selon une progressivité dans l’amplitude du mouvement .
Puis il nous propose un exercice de posture inédit, à propos duquel j’ignore s’il est issu de la tradition chinoise, ou s’il s’agit d’une création synthétique issue de ses diverses expériences. Il s’agit tout simplement d’une posture jambes jointes, les pieds en papillons, ou en V, les bras ballants, mains ouvertes comme si elles tenaient une balle en mousse. Il s’agit, selon l’immobilité de cette posture, de tenter de créer la notion de verticalité, en poussant le point bai hui, sommet de la tête, vers le haut, et de laisser tomber les hanches comme si elles étaient tirées vers le bas par une ancre marine (pas une encre de chine). Cet exercice peur être agrémenté de variations avec une ouverture puis fermeture des mains, et ou flexion et extension sur les jambes . Quoiqu’il en soit, les éléments composites de cette intéressante technique sont les suivants :
Recherche d’une stabilité nourrissante, par la sensation de respirer à partir des pieds.
Ne jamais forcer l’inspiration, car une contraction du diaphragme est possible.
S’énergiser, s’exciter avec l’inspire, se calmer avec l’expire.
L’objectif principal doit donc consister à faire descendre le souffle dans le dan tian, afin d’équilibrer les énergies du haut avec celles du bas.
Il ne convient pas de monter la respiration jusqu’en haut.
Bouger le diaphragme une fois les pieds levés, le laisser retomber une fois les pieds posés.
Il est préférable de pratique bouche ouverte.
Il est possible d’inverser le souffle, ou pas.
Lorsque les mains commencent à se remplir, à devenir lourdes , à picoter, introspecter encore davantage afin de communiquer cette chaleur de bien être à toutes les autres parties du corps ; il convient donc pour cela, de prendre son temps pour exécuter cet exercice.
Viser à ressentir comme une chute d’eau à partir de la tête , qui asperge agréablement l’entièreté du corps par l’intérieur.
Qi qong des méridiens extraordinaires
Déjà pratiqué et avec Paolo et avec Maitre Wang Fu lai à Milan en 2010(voir notes détaillées à cet effet) Voici, ci-dessous, quelques photos représentatives des principales huit postures à tenir, ou à enchainer. Cet exercice a un effet très rapide sur la santé et le bien être.
B. Notes relatives au tai chi chuan.
Lors des trois entrainements du samedi après midi et du dimanche, les stagiaires successifs sont divisés en deux groupes, les plus anciens étudiant de plus prés la quatrième et cinquième section, les moins anciens avec Sergio étudiant les trois premières sections .Les recommandations de Paolo n’ont pas varié depuis son dernier stage en novembre ; il nous communique sa passion, son amour du geste juste t efficient, nous expliquant avec pertinence et persuasion, de quelle manière y parvenir.
IL nous recommande, lors del’éxécution de notre enchainement, et ce quelque soit celle des sections que nous abordons, tout d’abord de travailler chaque séquence à droite, mais aussi à gauche, sans nous départir de la compréhension des justifications martiales , qu’elles soient comprises en dégagement de saisies, de préhension, ou en défense de percussion, selon des distances variées Il nous recommande également un préalable par deux fort intéressant, mais également applicable pour le pakua et le Xing yi, et sans doute pour le Da Cheng chuan, IL s’agit, par groupe deux partenaires abordant l’exercice selon un esprit d’entraide et non pas de compétition, de s’éprouver, de tester sa verticalité, son ancrage, mais sans aucunement se départir de sa souplesse et de sa disponibilité. La première manière d’effectuer cet exercice consiste à ce que l’un des partenaires « tâte » le second au niveau du buste, des épaules et du dos afin d’éprouver sa verticalité et sa capacité d’absorption ; l’autre peut alors opposer soir une souplesse absorbante , comme si elle « buvait « l’impulsion de l’autre, ou alors en opposant une force plus Yang qui consiste à opposer un mur souple à l’autre, à la limite du renvoi de l’énergie du coup. Il s’agit, en quelque sorte de trouver chez l’autre, plutôt de l’aider, de l’amener à découvrir son « cerveau abdominal », soit le point d’équilibre naturel de son corps, qui lui permet, tout en demeurant disponible, d’opposer une force absorbante ou rebondissant aux intrusions adverses. L’exercice peut s’agrémenter de contact plus fréquent et plus poussés, d’être pratique en déplacement. Il est également possible de pratiquer en fuyant le buste (exercice proche du Systema russe) devant la piquée des doigts de l’adversaire, en mouvant son torse comme celui d‘uns serpent, proche de notre pratique, prenant en tout cas en compte le respect profond de la totale intégrité du corps et le maintien de sa santé optimale. Ce préalable ludique me semble fort pertinent pour démarrer un cours, selon son aspect d’échauffement léger, tout en instillant d’ors et déjà un esprit martial à l’entrainement.
Comment aborde les techniques de « séparer la crinière du cheval », et dela jeune fille de jade.
IL s’agit sans doute des deux techniques les plus ardues de cet enchainement, en tout cas, la cour dela cinquième section, puisque le reste des techniques se retrouve dans et se répartie dans les sections précédentes
Yama fen zhong, ou la séparation de la crinière du cheval, peut être abordé d’une manière constructive en scindant le mouvement en quatre, selon un mode aller retour permettant de travailler des deux côtés. Chacun doit choisir, en fonction de ses possibilité ou limites articulaires, l’intensité de flexion sur les genoux. Je note que contrairement à ce qui m’avait précédemment été enseigné, l’ouverture des bras est beaucoup ample, et l’orientation des hanches latérales Le regard demeure vers l’arrière à la fin du mouvement Plusieurs applications martiales selon les habituels modes de conception, nous sont proposés, qu’il conviendra également que j’intègre afin de les faire travailler en cours. Lors de chaque changement de côté, lors de la répétition de la technique, il convient de pivoter d’abord sur le talon arrière, puis, sur celui , avant, en imprimant à la ligne centrale du buste une sensation de vrille ou de mèche de perceuse en action. Le visage est soigneusement protégé par la paume droite, ou gauche, selon le côté considéré.
Yu nu an chuo , ou la jeune fille de jade tisse sa toile, constitue, à mon sens celui des passages de cet enchainement le plus imprégné de la boxe du Bagua chuan .Cette séquence doit également utiliser cette sensation de vrille interne, qui permet au bassin de vriller puissamment, en communiquant la force ainsi acquise aux épaules, puis aux mains, en passant par les bras. Cette technique doit également être effectuée en boucle, en prenant en compte quelques légères modifications lors de l’exécution des mouvements intermédiaires à ceux spiralés. Le positionnement des pieds, dont les pointes se font face, indiquent si j’ai bien compris, la présence, lors d’une exécution plus dynamique de la séquence, d’un pas tournant propre à tenter de passer dans le dos de l’adversiare, selon un des grands principes du pakua chuan.
3- Notes relatives au Pakua chuan : Ba Mu Zhang.
Cette « symphonie » des huit paumes, est je le rappelle, un préalable basique de la complexe grammaire du bagua chuan. Après avoir travaillé les huit paumes différentes sur place, pieds parallèles, Paolo nous invite à les pratiquer selon déplacement attentif linéaire sur six pas, avec demi-tour identique pied gauche devant à celui effectué lors de l’exercice des cinq organes. Cette manière de pratiquer constitue un excellent intermédiaire ente la statique et la circulaire, que nous effectuons, également en sa compagnie, à plusieurs reprises, en groupes de cinq. Paolo nous rappelle les principes de cette marche en cercle, qui revient à déplacer rigoureusement une posture assortie de huit différentes positions de bras, propres à figurer huit différentes possibilités de défense, d’attaques ou contre attaques. Il est inutile d’aborder quelque autres exercices que cela soit dans cette boxe du Bakua, avant d’avoir parcouru, selon cette marche de Ba mu zhang, des dizaines kilomètres. Ba mu zhang est par ailleurs susceptible d’influencer la rondeur, la verticalité et l’ouverture de notre taic chi, profondément imprégné par le bagua. Zheng Zong tai chi chuan constitue donc une synthèse élargie et enrichie des diverses écoles de tai chi, qu’elle unifie constituant un véritable trésor, dont l’école Cheng Ming est dépositaire.
Notes et réflexions
Officialisation de notre entrée au sein de l’école Cheng Ming
Lors du repas du samedi soir chez le signataire, la question relative à l’entrée officielle d’Atemi Mont d’or au sein de Cheng Ming Europe, et donc de l’école Cheng Ming est très rapidement réglée, selon une discussion qui n’en fut pas une, puisque les deux parties se mettent très rapidement d’accord sur les conditions d’entrée, mal interprétées par nous à la lecture de documents remis en novembre par nos amis italiens. Paolo estime, me semble t-il à juste titre que les presque dix stages qu’il a dirigé ces trois dernières années en France, que les trois autres suivis par des délégations française à Milan en 2009 , 2010 et 2011, puis le voyage à Taiwan en 2012, officialisant ma nomination en tant qu’élève interne de Paolo, nous conduisent tout logiquement à inscrire Atemi .
A cet effet, chaque enseignant est sensé verser une cotisation de 50 € par an, chaque club également . Une prochaine réunion de bureau déterminera combien d’enseignants il est raisonnable d’inscrire, et qui prendra en charge leurs cotisations . Une cotisation de 10 € par élève est sollicitée, chaque saison, laissée au libre arbitre de chaque élève : je me permets toutefois de recommander à chacun de faire cette effort, afin d’inscrire à Cheng Ming un groupe consistant et motivé, désireux de suivre une trace, un exemple, une voie, de faire partie d’une mouvance. Nous ne sentons aucun pression malvenue de la part de Paolo, ni de celle de Sergio, respectivement président et trésorier de Cheng Ming Europe ….ce qui nous rassure, ne nous donnant pas l’impression d’entrer de manière contrainte
Des projets sont ensuite évoqués : celui du stage de Milan les 11 et 12 mai 2013, sous la direction des Maitres Wang Fu Lai et Huang Su Chun, stage auquel Paolo me recommande, à juste titre, de rassembler une forte délégation française, propre à honorer notre entrée dans l’école. Je sollicite personnellement un effort de la part de nos enseignants, de nos anciens, aussi de moins anciens, pour envisager de partiper à cette manifestions exceptionnelles, qui n’a par ailleurs lieu qu’une fois l’an .
Ilest également évoqué un stage en France dirige Pa Paolo, en juillet, secondes dates qui resteraient à déterminer, si ce projet, encore très vague, est maintenu.
Nous sommes maintenait engagés dans une nouvelle école, dont nous sommes en quelque sorte, les représentants français officiels. Charge à nous de grandir, de croitre en qualités et en qualité, en nous engageant plus sérieusement dans la pratique, afin d’honorer la confiance qui nous a été faite, et de respecter l’incontestable qualité profondeur de cette école mondialement reconnue et respectée
ST Germain au Mont d’or,
Jean claude Guillot, 15 avril 2013.
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